Ce savon au sapin baumier est le préféré de la gent masculine. Il est astringent et convient très bien aux peaux grasses. Il est parfait comme savon de plein air en plus d’être un excellent tonique de l’humeur. Il possèderait des vertus pour chasser les idées noires. En plus, son huile essentielle est distillée ici, dans les Cantons-de-l’Est! Un vrai bonheur en barre!
Truc du savonnier : L’huile de sapin baumier favorise énormément l’enracinement en plus d’avoir des vertus anti-inflammatoire. C’est un savon qui sent l’homme. Prenez garde, il est assez doux pour elle, mais conçu pour lui!
Un savon 100% naturel à l’huile d’olive, fabriqué à la main au Québec.
Ingrédients : Huiles (olive, coco biologique, cire d’abeille), eau, hydroxyde de sodium, huile essentielle de sapin baumier, pigment vert (oxyde de chrome).
À chaque savon sa légende:
Ulysse Boismenu était un commerçant aguerri, un coureur des bois qui connaissait la forêt québécoise par cœur : des montagnes aux rivières, en passant par les vallées et les clairières. Installé dans la Vallée du Saint-Laurent, le « Bas-pays », il faisait une trentaine de voyages en canot par année dans le « Haut-pays », la forêt sauvage. Dansant avec les loups et les habitants de la forêt, il fêtait à chaque cri d’oiseau, observait la trace des animaux dans la neige mais, surtout, honorait la majesté des arbres, et plus particulièrement le sapinage. On raconte qu’il distillait lui-même son huile essentielle de sapin, mâchait sa gomme d’épinette, buvait l’hydrolat, et même qu’il la mélangeait à une bière maltée, qu’il revendait ensuite aux Iroquois.
Un jour qu’il avait bu un peu trop de bière d’épinette, il courtisa la fille du chef Paco du Haut-Pays, Eyota, la plus belle Iroquoise du village. Les amants se sauvèrent dans la forêt et consumèrent leur passion. Ulysse, coureur des bois plus que de jupons, eut tôt fait de repartir vers le Bas-Pays pour poursuivre son commerce, abandonnant là la fille du Chef Paco. Durant toute la saison des pluies, la belle Eyota pleura, autant de rage que de chagrin. Fruit de cette union trop courte, naquit une fille, prénommée Huyana, signifiant « pluie qui tombe ». Le chef Paco, ne dérougissant pas de colère, avait ordonné la mise à mort d’Ulysse, mais personne ne le retrouva jamais.
Les années passèrent et Huyana avait grandi. Un jour, imprudente, elle s’éloigna du campement. Après une nuit de désespoir, durant laquelle sa mère s’imagina la retrouver dévorée par les loups, la petite Huyana revint au village, les yeux brillant d’une étrange lueur. Elle raconta à sa mère que, toute la nuit, elle avait été bercée par un beau coureur des bois, à la barbe longue, qui sentait le sapin.
Auteure: Marie-Eve Lejour, Réviseure: Venise Landry, Traducteur: Christopher Carrie
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